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LEGISLATIVES 2019 AU TOGO : NADDAF s’engage dans un processus de Mécanisme d’Alerte Précoce pour la prévention des conflits en période électorale.

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« Un bulletin de vote est plus fort qu’une balle de fusil »[1]. Les élections constituent le mode par excellence de désignation des dirigeants par les citoyens dans un État de droit qu’elle soit référendaire, présidentielle, législative ou municipale. Il faut noter que cette dernière n’a plus été organisées depuis 1987 au Togo, malgré l’existence des textes qui encadrent la décentralisation au Togo[2] .

En effet l’année 2019, notamment les 30 juin et du 15 août, les élections locales deviennent une réalité au Togo. Toutefois, l’on remarque que les élections, sources des conflits électoraux font l’objet des violations des droits de l’Homme et les violences à caractère politique et ethnique au Togo.

Ainsi, il est important de faire le monitoring du processus électoral, c’est à dire avant, pendant et après les élections afin d’éviter de violations des droits humains dans le respect de l’État de droit. Cela permettra de promouvoir et protéger l’ensemble des droits, les processus électoraux impliquent les droits fondamentaux de l’homme et plus spécifiquement les droits civils et politiques.

Par ailleurs, les Organisations de la Société Civile (OSC) particulièrement Nouvelles Alternatives pour le Développement Durable en Afrique (NADDAF), parallèlement à ses actions de plaidoyer, de contrôle citoyen de l’action publique[3], s’engage aussi pour le respect des droits de l’Homme et la prévention des conflits notamment par son implication dans le processus lors des élections.

Dans cette dynamique, NADDAF a participé aux actions relativement au mécanisme d’alerte précoce (MAP) mis en place par le Collectif des Associations contre l’Impunité au Togo (CACIT) et la PCJV[4]pour le monitoring des droits de l’Homme et la prévention des conflits au cours du processus, par le déploiement de ses volontaires de paix. Il s’agit de sa contribution pour réduire et à éviter les actes de violences et les violations des droits de l’Homme lors du processus électoral de 2019, à surveiller la régularité des opérations électorales, à prévenir les conflits pour les élections locales apaisées et transparentes dans le respect des droits de l’Homme au Togo.

En somme, cette lutte que mène NADDAF ne se limite pas qu’aux élections locales de 2019. NADDAF continue la lutte par des renforcement de capacité de tous les acteurs, des sensibilisations des électeurs et le renforcement de la participation citoyenne.

[1] Abraham Lincoln

 

[2]l’article 141 de la constitution du 14 octobre 1992 prévoit la décentralisation au Togo, l’arrêté n°212 du 12 août 1927 portant organisation des circonscriptions du territoire du Togo, la loi n°2009-027 du 03 décembre 2009 portant élection de préfectures et d’une sous-préfecture, le territoire national est sans cesse coupé, découpé et redécoupé, la loi n°81-9 du 23 juin 1981 portant réorganisation administrative, les lois N° 98-006- du 11 février 1998 portant décentralisation, de la Loi N° 2007-011 du 13 mars 2007 portant décentralisation et liberté locale, la loi N° 2018-003 du 31 janvier 2018, la loi N° 2019-006-relative à la décentralisation et aux libertés locales.

 

[3] Il est à noter que NADDAF à organisé un débat public pendant les élections locales 2019 entre les candidats et les citoyens, afin de faciliter le contrôle de contrôle citoyen de l’action publique.

 

[4] Plateforme Citoyenne Justice et Vérité

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